Mon ancêtre cette héroïne: Corinna Bille

Des ouvrages pour la jeunesse reçus quand elle était enfant. La lecture d’un roman (La fraise noire) ou d’un recueil de nouvelles (La demoiselle sauvage, Bourse Goncourt), entre autres histoires saisissantes, poignantes, toujours empreintes de mystère... Petite-fille de l’écrivaine Corinna Bille (1912-1979), Ariane Chappaz l’a connue essentiellement par le biais de son œuvre, terrain d’une connivence entre les deux femmes: «À travers ses livres, je suis proche d’elle. J’aime ses mises en scène dramatiques. Ses descriptions m’impressionnent. Sa façon d’écrire me touche.»
Née trois ans après la disparition de la femme de lettres, qui a fait rayonner la littérature romande au siècle passé, cette ophtalmologue installée à Bulle (FR) ressent toujours la présence de son illustre grand-mère. «Quand je me retrouve en forêt, je comprends sa manière d’absorber les sens. L’odeur après la pluie, le son de l’eau qui coule.»
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