Camille Cottin: «Il y a chez moi une résistance viscérale à l’assignation!»
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Fascinant comme la lumière l’adore. Faisant irradier l’iris vert de ses yeux. Semblant prendre plaisir à s’attarder sur les fossettes de son visage. À saisir la palpitation d’une petite veine qui zigzague sur sa tempe gauche. À sublimer son célèbre nez aquilin. D’ailleurs, Camille Cottin le lui rend bien… sur un plateau de tournage ou de théâtre, où elle sait s’abandonner, délier son corps et n’être jamais tout à fait la même d’un rôle à l’autre. Tantôt sans-gêne comme la connasse qu’elle incarnait dans la série de sketchs comiques du même nom qui l’a fait connaître, tantôt affirmée et dominante comme Andréa Martel dans la série Dix pour cent qui l’a rendue populaire jusqu’aux États-Unis, ou alors endurante et persuasive comme Virginie dans le film de Thomas McCarthy, Stillwater, ou rationnelle et désabusée comme Camille dans celui d’Emmanuel Mouret, Trois amies…
Sans parler des caractéristiques de tous les...
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