Portraits de femmes. Pour dire la beauté, en noir et blanc
C’est en découvrant les quelque 600 messages reçus que la jeune photographe franco-suisse Clélia Odette, 24 ans, a mesuré l’étendue de sa tâche, surtout la nécessité de l’accomplir : aller photographier des femmes âgées pour exhaler leur beauté et celle de leur histoire. « Je suis révoltée, dit-elle, par l’absence de femmes mûres dans la représentation de la beauté, car je fais partie d’une longue série de générations à qui l’on a appris que la femme est belle quand elle est jeune et que, avec les années, sa beauté se dégrade. » Armée de son Rolleiflex, elle est donc partie à la rencontre de ses premiers modèles — une année pour trouver la première, en Belgique — pour ce qui devait d’abord rester un travail de fin de Bachelor. Mais Clélia Odette s’est vite rendu compte qu’elle avait beaucoup plus à dire et, surtout, à dénoncer : cet âgisme insensé qui fait qu’une...
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