Alopécie, ces cheveux qui tombent après la ménopause

Voir ses cheveux se clairsemer, devenir plus fins et plus fragiles, c’est le lot de nombreuses femmes après la ménopause. Parfois, le moral en prend un coup; les coiffeurs en savent quelque chose. Si le produit miracle qui permettrait de retrouver la chevelure de sa jeunesse n’existe pas, la médecine a tout de même quelques solutions à proposer pour ralentir le mécanisme lié au vieillissement.
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«J’explique toujours aux patientes que nous ne vendons pas du rêve. On ne guérit pas l’alopécie, mais on peut freiner le processus de perte et renforcer la qualité des cheveux.» Directeur et fondateur de la Clinique de la Croix d’Or à Genève, le docteur Raphaël Meyer est un chirurgien capillaire de renommée internationale, membre de l’American Board of Hair Restoration Surgery (ABHRS). Il décrit un univers dont on n’imagine pas toujours la complexité, notamment quand il évoque les nouveaux-nés qui portent déjà en eux l’histoire future de leurs cheveux: «Chaque personne a un cycle capillaire qui lui est propre. À la naissance, le bébé possède un nombre défini de cycles de cheveux déterminé par sa programmation génétique. Tout au long de son existence, il puise dans son stock. Et une fois qu’il a consommé tout son stock, il ne reste plus de cheveux disponibles.» Cela explique pourquoi, grâce à un...
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