40 milliards «ont été jetés par les fenêtres» dans la recherche sur Alzheimer

Les polars s’écrivent parfois en tandem. Beau couple dans la vie, Pierre (72 ans) et Christine (68 ans) Magistretti forment également un épatant duo de plumes auteur d'un roman à clé marqué par l’action, sur les mystères du cerveau (lire l'article). Mais dans la postface, Pierre Magistretti ôte sa casquette d’écrivain de fiction. Lui, le chercheur, explique la nécessité d’envisager désormais des causes métaboliques et inflammatoires à l’origine de la maladie d’Alzheimer. Une nouvelle molécule pourrait, dans un avenir proche, rétablir les fonctions cognitives en réactivant la consommation de glucose dans le cerveau. L’occasion aussi d’affirmer à quel point la recherche sur la maladie d’Alzheimer s’est fourvoyée: «Alois Alzheimer lui-même a décrit en 1906 la présence de plaques amyloïdes (NDLR Un agrégat de protéines) chez sa patiente Auguste, comme le rappelle, dans notre roman, le professeur Trümper.»
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