Charles Kleiber: «Tenter de ne pas mourir idiot!»
Charles Kleiber, un nom qui active un recoin de mémoire. Et pour cause. Une première vie d’architecte. Une deuxième de responsable du Service de la santé publique vaudoise. Une troisième de directeur général du CHUV. Et une quatrième de secrétaire d’Etat à l’éducation et à la recherche. Excusez du peu. La cinquième, sa retraite, est consacrée à des « bricolages créatifs » : travail pour des fondations, organisation de débats, rencontres. Et surtout la famille, les amis ainsi que les voyages, les longs séjours en Provence. La sixième ? « On verra bien. “ L’homme est en devenant ”, disait Ferdinand Gonseth », lâche ce septuagénaire pour le moins actif.
Itinéraire d’un enfant gâté
Il se dit chanceux. Jamais, il n’a dû exhiber de CV, adhérer à un parti ou à une société afin de franchir les marches, pourtant hautes, de son ascension. Toujours, on est venu le chercher. « Mais c’était le plein emploi », dit-il comme pour s’excuser...
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