Êtes-vous victime de «cheapflation»?
Le consommateur serait-il devenu un pigeon? Voire le dindon de la farce? Car après la shrinkflation, la vente au même prix d’un produit en quantité réduite, voici qu’une autre pratique peu transparente de la grande distribution s’amplifie: la cheapflation. Ce mot-valise désigne la modification discrète de la recette d’un produit alimentaire en supprimant ou en remplaçant un ingrédient par un autre, moins cher ou de qualité inférieure, sans baisser le coût à la caisse... «Ce sont des hausses de prix déguisées très difficiles à repérer, déplore Rebecca Eggenberger, responsable alimentation et objets usuels à la Fédération romande des consommateurs (FRC). Nous recevons déjà des témoignages qui montrent une baisse de qualité de certains produits.»
Outre la saveur et la consistance, les étiquettes trahissent ce phénomène: baisse de la quantité de la matière première dite «noble» (poisson, viande…), remplacement d’un ingrédient par un autre de moins bonne...
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