Christophe Dechavanne: «C’est difficile d’être léger aujourd’hui»
Il arrive dans un souffle d’air glacial. Emmitouflé dans sa doudoune, car la neige fraîchement tombée gèle dans les rues de Paris. Pestant contre son retard: «C’est nul de vous avoir fait attendre, d’autant plus que j’ai quelqu’un après vous.» Mais il reprend tout de suite la situation en mains: «Ce sont vos gants oubliés sur le canapé de l’entrée?» «J’ai besoin d’un café, vous en voulez un, aussi?» Il s’installe, nerveux. Inquiet. «Mon livre vous a plu? Vous êtes la quatrième lectrice que je rencontre.» Résistant aux premières questions qu’il trouve trop intrusives: «Mon père, ma mère, mon fils… Vous démarrez sur les sujets qui grattent. J’ai tout dit dans mon livre.» Bottant en touche celles qui s’en écartent: «Vous voulez qu’on parle de ma boîte de production? Oui, oui, on est dans les locaux de Coyote, mais je croyais qu’on allait parler de mon livre.» Après une dizaine...
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