Clarinette, le chant sublime
Combien de larmes d’extase ont coulé sur le thème de cet adagio? Combien de fois s’est-on dit que cette œuvre était l’une des plus belles lettres d’amour – et d’adieu – à la vie? Ultime concerto pour un instrument soliste dans la courte existence de Mozart, le Concerto pour clarinette op. 622 est aussi le seul qu’il ait fait pour cet instrument. Le compositeur l’écrit entre le 28 septembre et le 7 octobre 1791, deux mois avant de s’éteindre – composant encore sans le terminer son célèbre Requiem.
Il est déjà faible et la mort est une compagne de toujours: n’a-t-il pas écrit qu’il y pensait chaque jour? Cette haute conscience de la fragilité de l’existence en faisait son miracle. Que faisons-nous, nous, en neuf jours? Mozart, lui, écrivait cette musique d’une pureté sublime. Elle a servi dans d’innombrables films, sans doute parce qu’il en est peu qui parlent...
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