publicité
Société

L’arbre généalogique de Philippe Chevrier

- dim. 01/01/2017 - 00:00
Le grand chef genevois Philippe Chevrier tient des femmes de sa famille son amour des saveurs et de la convivialité. Et particulièrement de sa maman, Denise, sans laquelle il n’aurait peut-être pas repris le Domaine de Châteauvieux.
Philippe Chevrier

«Je suis né en 1960, cadet d’une fratrie de trois frères, et j’ai grandi à Aire (GE). Maman était employée de bureau et papa comptable. Il est parti lorsque j’avais 11 ans, et je l’ai très peu revu pendant 25 ans. J’ai peu connu mes grands-parents paternels, et mon grand-père maternel est décédé quand j’avais 6 ans. Mais j’aimais beaucoup ma grand-mère chez qui j’allais le jeudi, jour de congé des enfants, à l’époque. Elle nous passait tous nos caprices et cuisinait très bien. J’étais profondément attaché à ma mère. Elle était aimante et très forte devant l’adversité. Elle a élevé seule ses trois enfants et a été un exemple pour nous. Je suis devenu indépendant très tôt, puisque j’ai commencé un apprentissage. Il était très important, pour moi, de ne pas lui poser de problème, de ne pas la décevoir. Elle cuisinait extrêmement bien, et tous les copains aimaient...

publicité

La suite est réservée à nos abonné·e·s

Découvrez nos offres d’abonnement

En lecture
L’arbre généalogique de Philippe Chevrier
publicité