La perte de cheveux chez une femme n'est pas inéluctable
S'il est normal pour une femme de connaître une diminution de la masse capillaire quand elle vieillit - surtout avec des cheveux fins -, la chute de cheveux n'est pas agréable pour autant, d'abord pour l'estime de soi. Il convient donc avant tout de s'assurer que cette situation n'est pas le symptôme d'un mal plus profond: dérèglement hormonal, trouble de la thyroïde, carence, processus auto-immuns ou effet indésirable d'un médicament, énumère le Figaro dans un article consacré au phénomène chez la femme (payant).
Les médecins interrogés par le quotidien français se veulent rassurants si la perte de cheveux est limitée. Ou si la chute est plus importante... en automne! Car «il s'agit d'un processus physiologique», explique un dermatologue.
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En revanche, le médecin suggère de procéder à un bilan sanguin lorsqu'une alopécie androgénétique, soit la cause la plus fréquente de perte de cheveux, «est associée à d'autres signes (acné, peau grasse, voix rauque, hyperpilosité, règles irrégulières), indiquant un probable trouble hormonal. Une contraception mal adaptée, une carence en fer ou un dérèglement de la thyroïde, voire un événement récent sont aussi évoqués comme causes possibles de la perte de cheveux.
Mais perdre continuellement ses cheveux dans des quantités importantes (dès 100 cheveux par jour pendant plus de trois mois) n'est pas une fatalité, assènent les médecins. Des traitements contre l'alopécie androgénétique ou les pelades existent et votre médecin vous prescrira le plus adapté à votre situation: antiandrogènes, minoxidil, dermocorticoïdes...
