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Santé & Bien-être

«J’ai peur d’être accro au sexe virtuel»

Antoinette Liechti Maccarone, chroniqueuse - mer. 28/05/2014 - 00:00
Antoinette Liechti Maccarone, thérapeute pour les couples et sexologue répond à un internaute sur la thématique des vidéos pornographiques sur le net.
Une addiction se définit par un besoin irrépressible, parfois compulsif ou obsédant, une tension qui précède le passage à l’acte vécu comme soulageant, même s’il est accompagné d’un sentiment de culpabilité.
Une addiction se définit par un besoin irrépressible, parfois compulsif ou obsédant, une tension qui précède le passage à l’acte vécu comme soulageant, même s’il est accompagné d’un sentiment de culpabilité. © iStock

«Nous n’avons plus de relations sexuelles depuis six ans car ma femme n’est plus intéressée et me dit d’aller voir ailleurs. Je me suis rabattu sur internet, mais j’ai peur de devenir dépendant car j’entends beaucoup parler d’addiction au sexe dans les magazines.»     Martin, 68 ans, Conthey (VS)

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Cher Martin,

Lorsque l’un des deux partenaires, homme ou femme, pour diverses raisons, désinvestit la sexualité, il met l’autre dans un choix parfois cornélien: soit l’abstinence sexuelle pour préserver la relation, mais cela implique de faire une croix sur une partie de soi-même, soit d’aller voir ailleurs, comme le suggère votre épouse, avec le risque de voir cette relation être investie affectivement, même si au départ ce n’était que pour satisfaire un besoin de contact physique. C’est oublier que la sexualité n’est pas que du registre de la pénétration; souvent, le cœur finit par se lier au corps car la sécrétion de vasopressine et d’ocytocine lors de l’orgasme a pour effet l’attachement…

La personne, qui a moins ou pas de désir, peut avoir de bonnes raisons comme, par exemple, une aversion pour la sexualité, des douleurs lors des rapports, un conflit marital chronique, des abus sexuels...

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