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Culture

Un autre regard sur l’Italie

- dim. 01/02/2015 - 00:00
Il faut être natif de la Botte pour oser dépasser les clichés sur la Dolce Vita au théâtre. Domenico Carli dépeint un pays rongé par les magouilles et la mafia.
Ave Maria, Domenico Carli
© Olivier Wavre

Désabusé Domenico Carli? Non, ce Lausannois d’adoption se dit avant tout amoureux fou de son pays d’origine. Lui qui est né dans les Pouilles, en 1965, se désole de voir l’Italie gangrenée par des maux endémiques: déni de démocratie, économie aux abois et, bien sûr, système mafieux. Y a-t-il encore de l’espoir? L’auteur esquive habilement: «La question est plus intéressante que la réponse», dit-il.

Il appartiendra donc aux spectateurs de se faire leur idée en assistant prochainement aux représentations d’Ave Maria et de Lido Adriatico. Deux pièces fortes qui complètent en fait un premier volet déjà joué sur les scènes romandes, Ciao, Papà. Mais pas de panique, chacune peut se voir indépendamment des autres. Pour raconter la grande histoire, Domenico Carli raconte des destinées qui se suffisent à elles-mêmes, «toujours du côté des victimes».

Le prix du pardon

Ainsi, Ave Maria évoque une victime collatérale, celle...

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