Richard et Romane Bohringer se renvoient la balle
«Papa», c’est le premier mot de la pièce, adressé par Romane à Richard Bohringer. Toute similitude avec la réalité s’arrête là. Dans J’avais un beau ballon rouge, les rôles sont inversés. Plutôt raisonnable et réservée dans la vraie vie, la comédienne française joue ici Mara, jeune fille révoltée contre la société, au point de s’enrôler dans les tristement célèbres Brigades rouges qui ont mis à feu et à sang l’Italie dans les années septante. Elle mourra d’ailleurs lors d’une fusillade en 1975, sans doute exécutée par les carabiniers. A l’âge de 20 ans!
Richard Bohringer, le rebelle de la famille dans la vraie vie, incarne, lui, un père catholique, dépassé et angoissé, dans cette pièce extrêmement forte qui évoque dix ans de tête-à-tête entre deux positions inconciliables, mais jamais départies de tendresse.
Ecrit trente ans après les faits par une jeune dramaturge italienne, Angela Dematté, J’avais un beau...
publicité
La suite est réservée à nos abonné·e·s
Découvrez nos offres d’abonnement
Déjà abonné·e ? Se connecter