Corinne Page: «J’avais besoin de sens...»
«J’ai souvent fait rire par ma manière de raconter et d’imiter les personnages en situation. Tous ceux qui appréciaient me disaient: “Tu devrais écrire!“» Corinne Page a fini par les écouter. Cette psychothérapeute et enseignante genevoise de 57 ans devrait régaler les lecteurs avec ses Mignardises, faites de souvenirs, qui ont pris la forme de douze petits récits.
Mignardises, ce terme évoque plutôt des gourmandises culinaires. Or, ce n’est pas le cas.
J’aime les récits sobres et courts, la justesse des mots choisis. Suggérer au moyen de quelques situations ou images qui laisseront le lecteur rêver ou lui rappeler des personnes qu’il a connues, des expériences vécues. Chaque fois que je lis un auteur dont l’écriture me plaît, c’est une «gourmandise». Je le lis d’un trait en «savourant» les mots, les trouvailles, l’originalité. D’où l’idée de Mignardises.
Pourquoi et comment est survenu ce besoin d’évoquer des rencontres importantes de votre vie?
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