C’est une partie du charme des films d’Exploration du monde. D’un côté, le public retrouve avec plaisir les images d’Epinal propres à chaque pays. Pour le Vietnam, ce sont, bien sûr, la baie de Halong, les rizières, les marchés flottants et tout un folklore. Mais, derrière la carte postale, se dessinent aussi, en filigrane, d’autres enjeux, comme en témoigne Christian Vérot, réalisateur de Vietnam, les princesses et le dragon, tourné entre 2013 et 2015.
En dehors des scènes avec des paysannes de montagne, il nous laisse entrevoir des cités qui ressemblent à n’importe quelle mégapole, avec leur lot de buildings et de commerces à l’occidentale. C’est bien là le problème : un capitalisme forcené dans une république dite socialiste qui laisse une partie de la population sur le quai. La première fracture se situe bien évidemment « entre ceux ayant les outils économiques et intellectuels leur permettant de devenir de plus...
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