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Société

Pour ou contre: faut-il regretter la fin des cabines téléphoniques?

- lun. 01/01/2018 - 00:00
Depuis cette année, Swisscom n’a plus l’obligation de maintenir au moins une cabine par localité.
cabine téléphonique
photo: © iStock / assalve

POUR: Christian Neuhaus, porte-parole de Swisscom

Comprenez-vous que certains regrettent la disparition des cabines téléphoniques en Suisse?

Christian Neuhaus: Aujourd’hui, presque tout le monde possède un portable, les publiphones ne sont, pour ainsi dire, plus utilisés. De 2004 à 2016, le nombre d’appels passés par leur intermédiaire a reculé de 95 %. En 2016, ce même nombre a baissé de 30% pour les cabines requises dans le cadre du service universel. Plus de 1000 cabines restent inutilisées pendant des jours. La cabine téléphonique a fait son temps. De fait, les pièces de remplacement se raréfient et le prix de l’entretien augmente, et ce pour une prestation qui ne fait quasiment plus l’objet d’aucune demande. Par ailleurs, l’exploitation de la grande majorité des appareils encore en service est déficitaire.

Sur le plan politique, vous y étiez tenu?

Christian Neuhaus: Conformément à la décision du Conseil fédéral, les publiphones ne seront plus partie...

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