Pierre Perret: «Je fais des récitals de fainéant!»
Porte verte. Sonnette. Interphone : une voix. « C’est vous qui venez pour Pierre Perret ? Je vous ouvre. » Gravier, massif de roses, glycine recouvrant le mur d’entrée de la maison. Une jeune femme, la secrétaire, approche : « Suivez-moi ! Pierre Perret va vous rejoindre. » Une autre jeune femme, une employée de maison, apporte des cafés. Ce chaud jour d’été donne envie de plonger dans la grande piscine bleu lagon (il paraît que Michel Rocard, un intime de Pierre Perret, a sauté souvent dans cette eau azur). Ou d’aller se promener dans les vergers qu’on devine derrière les bosquets et le court de tennis.
Mais voilà celui qui fête ses soixante ans de chansons. On ne lui donnerait pas les 83 ans qu’il aura dans quelques jours. La silhouette est droite et souple, le regard vif. « Où aimeriez-vous qu’on s’installe pour discuter?»
La conversation démarre sous la véranda, où l’air est moins moite. « Hier...
publicité
La suite est réservée à nos abonné·e·s
Découvrez nos offres d’abonnement
Déjà abonné·e ? Se connecter