Mario Botta: «Oui, je suis un résistant contre la globalisation»
Il a réalisé des musées, comme le fameux MOMA à San Francisco ou le Musée Tinguely à Bâle. Des cathédrales comme à Evry, des banques, des écoles, des synagogues et, actuellement, une mosquée en Mongolie. Il lui arrive d’ailleurs de partir en Chine pour revenir deux jours plus tard, ici, à Mendrisio, dans le bureau lumineux qu’il a lui-même construit dans sa ville natale. Mario Botta, 75 ans, est architecte et travaille pour une cause sacrée : la beauté. « Elle seule, dit-il, parviendra à sauver le monde. »
Le 25 mars s’ouvre à Locarno une exposition qui vous est dédiée!
Oui, elle s’intitule « Espaces sacrés ». Elle a un parcours étrange : j’ai d’abord voulu faire une exposition avec tout ce que j’avais créé qui n’était pas de l’architecture. Design, scénographies ou installations. Mais, lorsque j’ai présenté le concept, je me suis rendu compte que mes grands thèmes ne s’y retrouvaient pas. Trop anecdotique...
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