Grands hommes, mais fils de leur mère
Combien sont-ils les hommes qui revendiquent d’être le fils de leur mère? Surtout quand ils ont réussi à s’épanouir et qu’ils sont sortis de l’ombre? Dans les interviews, on les entend souvent s’appesantir sur le père. Le travail de leur père, les origines de leur père ... Comme s’ils tiraient leur force, leur inspiration uniquement de celui qui leur a donné un nom. (La transmission du nom de la mère à ses enfants est une option qui ne date que de 2013 dans la loi suisse.) Et l’influence maternelle alors? Pourquoi reste-t-elle secrète? Justement parce qu’elle est puissante, affirme le psychologue et psychanalyste Jean-Claude Liaudet, auteur de Tel fils, quelle mère (Editions Archipel). «Le fils doit mener un dur combat contre lui-même pour s’affranchir du lien maternel et de la fusion originelle. Pour devenir un homme, il doit se sentir aussi le fils de son père.» Plus le père est...
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