Marrons, champignons et mensonges – la chronique de Brigitte Rosset
Les vacances d’octobre approchent et, chaque année, c’est la panique: «On fait quoi ?» C’est généralement une période où je travaille et, lorsque j’ai enfin trouvé le camp formidable pour les enfants, c’est complet. «Evidemment!» «Enfin, Madame, il faut vous y prendre à l’avance! Qu’est-ce que vous croyez?»
Quand j’étais petite, pour nous occuper, ma mère nous envoyait, ma sœur et moi, chez notre grand-père, pour ramasser les premiers marrons. Une heure après, nous étions déjà de retour. On continuait par le bricolage. Installées à la cuisine, nous tentions de faire tenir debout d’étranges animaux en assemblant notre récolte à l’aide de cure-dents et en y ajoutant des bouts de tissus. Nous n’avons jamais créé d’œuvres d’art spectaculaires, mais nous étions occupées une heure de plus. Même si le soleil se couche de plus en plus tôt à cette période, c’est tout de même long, une journée d’octobre.
publicité
La suite est réservée à nos abonné·e·s
Découvrez nos offres d’abonnement
Déjà abonné·e ? Se connecter