Quand on vieillit, on peut avoir d’énormes émotions : leurs conséquences, leurs répercussions sont sans commune mesure avec l’effet que nous aurait produit exactement le même événement quand on avait 20 ou 30 ans. Qu’on ne vienne plus jamais me parler de la « sérénité » du grand âge. Voici ce qui s’est passé.
J’étais assis à ma table habituelle au café du coin en tapant sur mon ordi. Et voilà que surgit une dame d’un certain âge (de mon âge ?) qui me dit : « Monsieur, hier matin, j’ai pris votre place. » La veille, elle occupait en effet la table où j’étais présentement assis. Je l’ai coupée : « Mais, Madame, ce n’est pas MA place ! » Elle a sèchement poursuivi : « Si, si, Monsieur, je vous ai parfaitement entendu dire à la serveuse : «CETTE FEMME m’a pris MA place. » Hein ? Quoi ? J’ai protesté : « Moi, dire CETTE FEMME ? Impossible ! A la rigueur UNE DAME. » Elle est repartie...
publicité
La suite est réservée à nos abonné·e·s
Découvrez nos offres d’abonnement
Déjà abonné·e ? Se connecter