Georges Wod, Henri IV et Boulingrin – la chronique de Brigitte Rosset
"J’avais 20 ans, je venais de réussir ma maturité commerciale qui pouvait m’assurer un début de carrière dans une banque ou une assurance. J’avais pourtant décidé de faire un virage dans «mon plan de carrière» et de démarrer des études de lettres à l’université. «Oh! avec ça, vous allez pouvoir trouver un travail à la poste», m’avait dit ma voisine pour me rassurer. Et, comme j’étais déjà bien contaminée par le virus du théâtre grâce au «Malagnew’s studio», la troupe qu’on avait formée à l’école, j’avais commencé à suivre des cours d’art dramatique au Conservatoire.
Georges Wod, directeur à l’époque du Théâtre de Carouge, enseignait dans la petite salle du 57 de la rue Ancienne. Ce matin-là, il m’a demandé de rester après le cours. «Ma petite Brigitte, j’ai à vous parler.» Je le revois tirant sur sa Gitane. «Une comédienne de Henri IV s’est...
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