publicité
Opinion

«Prendre du temps pour souffer»

- ven. 11/08/2017 - 00:00
Pressés, le nez rivé sur nos smartphones, on peine toujours plus à prendre du temps pour soi. Un temps pourtant nécessaire à notre santé. Et si on commençait par affronter nos peurs?
méditation
photo: © Shutterstock / Vinogradov Illya

«Qu’as-tu fait hier après-midi?» m’a demandé, l’autre jour, une amie. «Rien!» «Rien?» répéta-t-elle avec étonnement. Oui, rien. J’ai pris le temps d’écouter ma petite musique intérieure et de laisser mon esprit vagabonder. J’ai laissé un peu de place à mon inconscient. Des idées ont jailli, comme ça, spontanément. J’ai même pris conscience d’une colère que je portais en moi depuis très longtemps et que je n’osais assumer. Dès lors que j’ai osé la regarder en face, j’ai pu m’en débarrasser. Ouf! Que cela fait du bien de se mettre sur pause. Mais voilà, ça n’est pas dans l’air du temps.

 

Pressés, le nez rivé sur leur smartphone, les gens que j’observe un peu partout autour de moi, dans les transports publics, les cafés, dans la rue, me semblent terriblement stressés. Le burn-out les guette.
J’ai assisté récemment à l’effondrement d’un proche dans la cinquantaine, qui parcourait sans arrêt le...

publicité

La suite est réservée à nos abonné·e·s

Découvrez nos offres d’abonnement

En lecture
«Prendre du temps pour souffer»
publicité