Judith, assistante sexuelle: «Ils me parlent beaucoup»
«J'ai travaillé durant neuf ans dans un salon de massage. Je venais de quitter le métier du sexe pour passer un diplôme de traductrice lorsque j'ai vu une annonce dans un journal expliquant que l'on recherchait des personnes prêtes à se former à l'assistance sexuelle pour accompagner des personnes handicapées. J'avais quitté la prostitution non pas parce que je trouvais le travail inutile, mais pour l'image sociale qu'il renvoyait. J'ai deux filles et je ne voulais pas qu'elles aient à souffrir de mon travail. Quand j'ai vu l'annonce, je me suis dit que j'avais les capacités pour assumer cette tâche, et je savais que l'on ne trouverait pas beaucoup de candidats. J'avais déjà des affinités avec les personnes "compliquées". Le handicap ne me faisait pas peur. Après la formation, qui a eu lieu en 2008, c'est tout naturellement que je me suis retrouvée à avoir des demandes de personnes âgées...
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