Les moines des Météores vivent « suspendus dans les airs », comme l’indique le terme grec « metéora ». « On y découvre une admirable alchimie entre ces fabuleux pitons rocheux pris dans une sorte de chaos minéral et les monastères, véritables prouesses technologiques qui ont permis d’échapper aux persécutions de l’envahisseur ottoman », note Alain Zurcher, agent de voyage suisse, qui s’y est rendu à deux reprises. En s’installant au sommet de ces incroyables tours de grès aux parois lisses et vertigineuses, vraisemblablement dessinées par l’érosion fluviale au cours de l’ère tertiaire, ces religieux ont pris de la hauteur (jusqu’à 300 mètres) et du recul sur la vallée verdoyante du Pénée, et plus largement sur le vaste monde. Ils se sont rapprochés autant physiquement que spirituellement de Dieu. Monter à la rencontre de ces moines chrétiens orthodoxes revient à retourner le sablier du temps.
Retour au Xe siècle. Les premiers ermites partent à l’assaut...
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