Werner Günthör: «Je ne parle jamais de moi au passé»
Du haut de ses deux mètres pour cent trente kilos, le colosse thurgovien avait fait ses adieux, le 12 septembre 1993, lors d’un concours de gala à Loèche, où tous les meilleurs lanceurs du monde étaient venus lui rendre hommage. Ce qui frappe, quand on le retrouve à Macolin, c’est qu’il n’a quasi pas changé. « Mon poids est resté le même, environ cent trente kilos, mais j’ai plus de graisse. Aujourd’hui, ma silhouette est en forme de poire », rigole-t-il. A 55 ans, Werner Günthör a toujours ses allures de tendre géant, plein d’humour, qui truffe ses réponses de plaisanteries. L’art de ne jamais se prendre au sérieux. Le champion, de toute évidence, est parfaitement heureux dans sa nouvelle vie, ce qui n’est pas le cas de tous les ex-sportifs.
A Macolin, Günthör possède une double casquette: il donne des cours aux futurs maîtres de sport et travaille pour la Fondation...
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