Guy Parmelin: «C’est à nous de rendre l’armée plus attractive»

Un peu plus d’une année, déjà, que l’UDC Guy Parmelin est entré au Conseil fédéral. A la tête du Département de la défense, le Vaudois parle sans détour : oui, il attire des critiques, oui, les surnoms dont l’affublent ses détracteurs le font « rire ». Drôle de mélange de bonhommie et de hâte, Guy Parmelin répond à générations. L’armée, bien sûr, mais aussi le débat sur les élites ou sa terre natale, le canton de Vaud, où vivent encore ses deux parents, qu’il voit, parfois, quand il rentre à Bursins (VD).

Le lendemain de votre élection, vous affirmiez que « le plus dur allait commencer ». C’est le cas?

Oui, sans hésitation ! J’occupe, aujourd’hui, une fonction où l’on doit trancher et les décisions sont lourdes de conséquences. Mes collaborateurs connaissent très bien leurs dossiers et me conseillent. Mais la décision finale m’appartient. Une année s’est écoulée depuis mon élection et je peux vous dire...