Claude Ruey prêche pour la culture
Dire qu’il n’a pas changé serait sans doute exagéré. Peut-être une posture un peu moins droite, quelques rides supplémentaires, une expression qui dit le temps qui a passé, et encore. Mais de fait, force est de reconnaître que Claude Ruey est toujours aussi vif d’esprit, que le propos est à la fois assuré et efficace. Droit au but. On ne se refait pas. Autrefois, l’ancien conseiller d’Etat vaudois était parfois perçu comme arrogant. Avec lui, la répartie fusait, laissant souvent ses interlocuteurs sur la défensive. Mais le Nyonnais s’en défend. « Effectivement, j’ai sans doute donné cette image de par ma manière de m’exprimer. Mais ce n’était pas de l’arrogance, même si cela a pu donner cette impression », assure-t-il. Dans la foulée, il se défend aussi d’avoir été un «casseur» de réfugiés du temps où il dirigeait le Département de police. «J’ai toujours été un libéral social», rappelle-t-il.
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