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Opinion

Mort assistée: à chacun sa réponse

- mar. 15/09/2015 - 00:00
Dans sa nouvelle chronique pour le magazine Générations, Rosette Poletti donne son avis sur la septuagénaire britannique qui a récemment défrayé les médias en venant se faire euthanasier.
suicide assisté
© Shutterstock

Le 21 juillet 2015, Gill Pharaoh, une infirmière retraitée, citoyenne britannique de 75 ans, mariée et mère de deux enfants, est venue mourir à Bâle. Elle a confié sa mort à une association pratiquant l’aide au suicide assisté. Cette femme avait voulu expliquer son geste: son expérience d’infirmière lui avait montré que vieillir pouvait être si morne et si triste qu’elle se sentait prête à mourir. Elle estimait qu’elle avait vécu ce qu’elle voulait vivre et souhaitait laisser une bonne image d’elle-même à sa famille, désirant n’être un fardeau ni pour ses proches ni pour le système de santé anglais.

 

Si, en Angleterre, sa mort a ouvert un large débat public, elle a évidemment provoqué de nombreuses réactions en Suisse aussi: c’est à Bâle, en effet, que Gill a choisi d’en finir. Journaux, réseaux sociaux, pas un média n’est resté muet sur ce fait-divers, mettant souvent en exergue...

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