Les enfants, le train et les retrouvailles – la chronique de Brigitte Rosset
Mes filles de 11 et 13 ans sont parties en camp de ski, cette semaine. J’ai posé la cadette à son école, je l’ai serrée dans mes bras, pas trop et pas devant tout le monde, quand même. Je lui ai glissé : «Je t’aime fort», sous son bonnet. J’ai accompagné la deuxième à la gare, je l’ai laissée un peu avant le lieu du rendez-vous: « T’sais, c’est un peu la honte quand même, tu vois, l’genre.» J’ai embrassé ma grande chérie, lui ai souhaité de s’amuser et chuchoté: « Je t’aime. » Ai ajouté : «On respecte les règles et, pas de nouvelles, bonnes nouvelles, O. K. ?» Je suis redescendue au parking dans un état étrange et, dans ma voiture, je me suis surprise à penser: «Youhouuu, bon débarras !» Et sans culpabilité aucune! Mais comment c’est possible, ça?
Je me souviens encore de la...
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