Cousins, monstres et culottes de laine – la chronique de Brigitte Rosset
Cette saison, j’ai loué un appartement à la montagne et ça me remplit de joie. Allongée sur mon lit, j’observe les nœuds en bois dans le plafond et je replonge dans mes souvenirs. Je revois mes vacances avec les cousins, dans le chalet de Nendaz que mon grand-père maternel avait acheté pour tous nous réunir.
Je repense aux farces que nous inventions: faire un « lit en portefeuille » à l’oncle Gilles et lui mettre des graines d’oiseaux dans ses chaussures de ski, coincer des livres sur les portes. Je revois mon papa arriver au petit-déjeuner avec un turban, en racontant qu’il avait reçu « un choc » sur la tête en allant aux toilettes pendant la nuit. On savait qu’il entrait dans notre jeu et on riait, complices.
Je repense aux longues parties de loto, le soir du 31. Le gros lot, c’était des saucissons! Alors...
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